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OGM
2) La conception d'un OGM
Comme on l ’a vu précédemment
c ’est dans le gène que se trouve l ’information génétique
et c ’est par conséquent le gène qui va porter l ’attention
des chercheurs pour la conception d ’un OGM. C ’est en effet
un gène que l ’on va modifier ou ajouter pour accroître
les capacités d ’une plante.
L ’information génétique
étant inscrite en termes moléculaires sur l ’ADN, il
est possible de décrypter par des méthodes physico-chimiques
les messages qu’il contient. Il s ’agit de l ’analyse des génomes,
de leur séquençage; le code génétique étant
universel au-delà des barrières entre les espèces,
il est possible, par transfert de gène (donc d ’ADN), d ’introduire
et de ce fait exprimer dans un organisme une information génétique
d ’une autre origine.
| Pour obtenir une plante transgénique il faut tout
d ’abord faire un repérage d ’un caractère intéressant
dans un autre organisme vivant (plante, champignon, bactérie…) et
identifier la protéine responsable de ce caractère,
par exemple un composé toxique pour un insecte ravageur. |
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| On prélève une partie de l'ADN
de l'insecte et on identifie le gène intéressant.

Les promoteur et terminateur sont des séquences
d ’ADN située en amont et en aval de la séquence codant
la protéine, indispensables à l ’expression du gène.
Les promoteur et terminateur ne sont pas « universels »
: ils doivent être adaptés à la cellule receveuse en
cas de transfert du gène.
Le promoteur + Le gène +
Le terminatuer = La construction génique |
ADN
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On identifie et isole le gène
codant la protéine qui nous intéresse .
Il faut réaliser une construction
génique qui contient le gène d ’intérêt
et des séquences d ’ADN (promoteur, terminateur) indispensables
à son fonctionnement dans le génome d ’une cellule végétale.
Cette construction génique est ensuite insérée dans
un plasmide bactérien (mini-boucle d ’ADN) pour être
multipliée.
SUITE DU RAPPORT
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